SongKran day – เทศกาลสงกรานต์,

30 avril 2023

J’ai séjourné deux semaines à Phuket. Pour faire plaisir à mon amie qui, comme de nombreux thaïlandais, n’a jamais visité l’une de ces nombreuses îles au large de la mer d’Andaman. Moins de monde que redouté. La période du Ramadan ayant fait repartir de nombreux touristes moyen-orientaux. Sans faire dans la dentelle wokiste et hypocrite, on a évité, par bonheur, une partie de la racaille de nos banlieues, qui font une bien mauvaise réputation auprès de la population et des autorités locales. J’ai aussi retrouvé mon ami Laurent qui tient le Dolphin Bar » à Patong, accueillant tout type de public dans une ambiance bon enfant. Quinze jours de vraies vacances à visiter les îles, les temples et l’un de ces « Big Bouddha » de 40 mètres de hauteur appelé le le Phra Phutta Ming Mongkol Akenakiri, situé au sommet de la colline de Nakkerd près de Chalong.
Nous étions dans la période du SongKran day durant plusieurs jours et célébrant le nouvel an Thaïlandais. Il y a des cérémonies dans les familles, consacrant le respect aux parents et personnes âgées. Et bien sûr, les batailles d’eau gigantesques dans les rues de Patong, dans une joie et une bonne humeur plus présente encore qu’à l’habitude. Avec la canicule d’avril, se faire doucher à l’aide de casseroles ou de pistolets à eau est un vrai plaisir, à condition d’avoir protégé son téléphone et ses papiers.
Signifiant le lavement de tous nos péchés, le SongKran day est une sorte de Grand Pardon
Pour moi, il y a aussi et probablement, un lien avec cette période de très forte chaleur où le thermomètre affiche parfois 45°C dans certaines régions. Il annonce aussi ce temps des pluies, qui arrive lentement et qui apaise les corps brûlés par ces grosses températures.
Ces festivités se prolongent suivant les provinces. Cela me va bien. Je retourne à Korat, dans le nord-est, où elles débutent. Ceux qui pensent que cette région est ennuyeuse n’y ont certainement pas séjourné plus de quelques jours. Ah, évidemment, on ne rencontre pas beaucoup de touristes. Quelques rares expatriés y ont trouvé leur sel. Mais la fête y est authentique, d’un dynamisme, d’une chaleur humaine sans comparaison. Des milliers de personnes chantent, dansent, se souhaitent plein de bonnes choses pour la nouvelle année, surtout à ceux qu’ils ne connaissent pas, signification de la générosité thaïlandaise à l’égard des inconnus. Les stands improvisés foisonnent de nourriture locale, dont les odeurs et les parfums vous attirent instinctivement. Cette bienveillance constante et naturelle dans les rues de Nakhon Ratchasima contraste avec l’agressivité permanente que l’on ressent en France lors de nos grandes cérémonies telles que le 14 juillet. Ici, la mauvaise humeur y est proscrite et j’ai dû, moi, boudeur né, m’adapter à cette manière de savourer chaque instant, d’attraper ce petit bonheur qui m’est offert. L’Isaan est encore une province épargnée par le tourisme de masse. Pourtant, la pollution y est parmi la plus importante au monde. Source de nombreuses maladies allergiques, elle me fait envisager mon installation dans une autre région. Pour rappel, cette pollution est due aux brulis provoqués par les fermiers afin de défricher ou rendre leur terre plus fertile. Elle dure en moyenne trois mois dans l’année. De janvier à avril. J’en ai été malade pendant presque un mois.
Je m’aperçois que j’aime vraiment la Thaïlande quand je reviens en France. En quelques jours, après le bonheur de retrouver ma famille, les amis qui m’ont manqué, Je languis déjà cette terre. Pourtant, la Thaïlande n’est pas un « pays de rêves » sans problèmes et sans défauts. Ceux-là sont nombreux et feraient fuir beaucoup de gens qui ne le connaissent pas. D’abord, dans ce pays, on circule à gauche. Déjà, depuis quelques années, je suis assez réticent, dans mon pays, à la conduite de la politique par les personnes de cette orientation. Certains disent qu’il est facile de s’y adapter. Pas pour moi. Il n’y a pas que le sens de la conduite. La position du conducteur à droite. Les commandes sont inversées. La vision sur les rétroviseurs est déconcertante. Les priorités à gauche, les sens de circulation sur le ronds-points, les voies d’accélérations, tout est à réapprendre. Et puis il y a des particularités dans les priorités de conduite. Dans une intersection à feux tricolores, vous pouvez circulez au feu rouge si vous tourner à gauche. Un peu comme nos flèches clignotantes jaunes à droite en France. Mais ici, c’est une règle, sans indication spécifique. Vous pouvez aussi faire demi-tour sur une voie rapide quand un panneau vous le propose. Attention à la manœuvre, mais les thaïlandais savent très bien faire. Il y a aussi les décompteurs de feux vous indiquant le nombre de secondes au bout desquelles celui-ci va passer au vert ou au rouge. Ça me plait bien.
Il y a d’autres choses qui ne me plaisent pas dans ce pays. Le niveau de pauvreté est très élevé en Thaïlande malgré la richesse engendrée par le tourisme, mais l’incitation à la surconsommation est prégnante. Korat qui compte 126 000 habitants n’a pas moins de 6 immenses quartiers de consommation comparables à nos plus grands centres commerciaux en France, voire plus grands. Toutes les grandes enseignes internationales y sont présentes. Les marques de luxe, comme les produits Hi-Tech américaines, les véhicules haut-de-gamme. Ces endroits attirent une classe moyenne qui achète à crédit avec des taux dignes d’usuriers, sur des périodes inimaginables dans un pays comme la France. Pour les sociétés de crédit, pas de souci. Au moindre défaut de paiement, le produit est saisi. Maison, voiture, mobilier, objets de valeur, avec des pénalités dissuadant le moindre consommateur non certain de pouvoir rembourser. Une sorte de bulle de consommation qui fonctionne parfaitement en Thaïlande. Tout est donc très accessible pour une classe moyenne qui travaille. On achète, on dépense sans se soucier du lendemain. Souvent, cet équilibre se brise et brise des familles, mais le système est rôdé depuis bien des années. Après tout, les français et les étrangers vivant en France profitent de nombreux avantages sociaux grâce à une dette de 3 000 milliards d’euros, dont les organismes financiers n’ont pas à se plaindre car celle-ci génère des intérêts colossaux au profit des créanciers-préteurs.
Évidemment ce pays, le royaume de Siam, est l’un des plus magiques du monde, pour ses iles du Sud, ses plages de sable fin caressées par une eau limpide et turquoise, ses paysages montagneux du nord, sa campagne verdoyante, ces rizières et cultures innombrables de fruits aux couleurs vives et parfums délicieux, de légumes aux saveurs exquises, aux goûts si variés. Et puis ces cités qui ont souvent du charme, une atmosphère particulière, une attirance envoutante. Pour autant, toutes les villes Thaïlande ne sont pas vraiment belles, en tout cas pas celles, nombreuses que j’ai visitées. Elles sont souvent traversées par des voies rapides, des quartiers mal entretenus où se mêlent, amoncellements de détritus plongeant dans les cours d’eau et baraques de street-food improvisés, animées par des danses de mouches. Je n’ai pas découvert de jolies villes ou villages fleuris et harmonieux tels que ceux que l’on peut trouver en Europe, hormis certains quartiers de Bangkok, Chiang Mai ou Ayutthaya. Je veux juste dire que ce pays n’est pas le plus beau du monde, mais la balance, malgré ces désagréments, n’est pas, pour moi, du côté de la France.
Je la cherche depuis 3 jours. J’ai fait plusieurs hôtels. J’y tenais beaucoup. Elle ne m’avait pas quitté depuis mes derniers séjours. Je suis très contrarié. J’ai appelé des amis pour savoir si elle n’était pas chez eux. Ils ont fait mine de ne pas comprendre. Et puis une amie m’a dit : tu n’as qu’à en trouver une autre. On ne change pas comme ça, elle m’a été fidèle jusque-là. Je me croyais beau avec elle. J’étais fier comme un farang qui pense avoir retrouvé sa jeunesse. Puis, Je me suis résigné. J’ai perdu tout espoir. Au moment de faire ma valise, je la revois soudainement. Je ne l’avais pas perdue. Elle était cachée entre deux chapeaux thaïs. Et pourtant, elle n’avait rien d’extraordinaire, cette casquette. Mais c’était la mienne et j’y tenais. Je l’avais un peu délaissée. Il faut toujours faire attention à ceux auxquels on tient, mais si l’on s’en lasse, même si, par habitude, on ne les regarde plus. Un jour, on les perd réellement et on ne s’en remet pas.

2023 Avril, 30

I stayed two weeks in Phuket. To please my friend who, like many Thais, has never visited one of these many islands off the Andaman Sea. Fewer people than feared. The period of Ramadan has made many Middle Eastern tourists leave. Without being wokist and hypocritical lace, we have avoided, fortunately, some of the scum of our suburbs, which make a very bad reputation with the population and local authorities. I also found my friend Laurent who runs the Dolphin Bar  » in Patong, welcoming all types of public in a good-natured atmosphere. Fifteen days of real vacation to visit the islands, temples and one of these « Big Buddha » of 40 meters in height called the Phra Phutta Ming Mongkol Akenakiri located at the top of the hill of Nakkerd near Chalong.
We were in the period of SongKran day for several days and celebrating the Thai New Year. There are ceremonies in families, consecrating respect for parents and the elderly. And of course, the gigantic water fights in the streets of Patong, in a joy and good humor even more present than usual. With the heat wave of April, being showered with pots or water guns is a real pleasure, provided you have protected your phone and papers.
Meaning the washing of all our sins, SongKran day is a kind of Great Forgiveness.
For me, there is also and probably, a link with this period of very high heat when the thermometer sometimes displays 45 ° C in some regions. It also announces this rainy season, which arrives slowly and soothes the bodies burned by these high temperatures.
These festivities continue according to the provinces. I’m fine with that. I return to Korat, in the northeast, where they begin. Those who think this area is boring have certainly not stayed there for more than a few days. Ah, obviously, we don’t meet many tourists. A few expatriates have found their salt there. But the party is authentic, of a dynamism, of a human warmth without comparison. Thousands of people sing, dance, wish each other many good things for the New Year, especially to those they do not know, meaning of Thai generosity towards strangers. The makeshift stalls are full of local food, whose smells and scents instinctively attract you. This constant and natural benevolence in the streets of Nakhon Ratchasima contrasts with the permanent aggressiveness we feel in France during our great ceremonies such as July 14. Here, the bad mood is forbidden and I, myself, a born sulk, had to adapt to this way of savoring in every moment, of catching this little happiness that is offered to me. Isaan is still a province spared from mass tourism. Yet pollution is among the highest in the world. Source of many allergic diseases, it makes me consider my installation in another region. As a reminder, this pollution is due to burns caused by farmers in order to clear or make their land more fertile. It lasts on average three months in the year. From January to April. I was sick with it for almost a month.
I realize that I really love Thailand when I come back to France. In a few days, after the happiness of being reunited with my family, the friends I missed, I am already longing for this earth. Yet Thailand is not a « dreamland » without problems and flaws. These are numerous and would scare away many people who do not know him. First, in this country, people are on the left. For some years now, I have been rather reluctant in my country to have people of this orientation conduct policy. Some say it’s easy to adapt. Not for me. It’s not just the sense of driving. The driver’s position on the right. The controls are reversed. The vision on the mirrors is disconcerting. The priorities on the left, the direction of traffic on the roundabouts, the acceleration lanes, everything has to be relearned. And then there are peculiarities in driving priorities. In a traffic light intersection, you can drive at a red light if you turn left. A bit like our yellow flashing arrows on the right in France. But here it is a rule, without specific indication. You can also turn around on a fast lane when a sign offers it. Be careful with the maneuver, but the Thais know how to do very well. There are also light counts telling you the number of seconds after which it will turn green or red. I like it.
There are other things I don’t like about this country. The level of poverty is very high in Thailand despite the wealth generated by tourism, but the incentive to overconsumption is significant. Korat with 126,000 inhabitants has no less than 6 huge consumption districts comparable to our largest shopping centers in France, or even larger. All major international brands are present. Luxury brands, such as American hi-tech products, high-end vehicles. These places attract a middle class that buys on credit at rates worthy of usurers, over periods unimaginable in a country like France. For credit companies, no worries. At the slightest non-payment, the product is seized. House, car, furniture, valuables, with penalties discouraging any consumer not certain to be able to refund. A kind of consumption bubble that works perfectly in Thailand. Everything is therefore very accessible for a working middle class. We buy, we spend without worrying about the next day. Often, this balance breaks and breaks families, but the system has been in place for many years. After all, the French and foreigners living in France enjoy many social benefits thanks to a colossal debt of 3,000 billion euros, which financial institutions have nothing to complain about because it generates colossal interest for the benefit of creditors-lenders.
Obviously this country, the kingdom of Siam, is one of the most magical in the world, for its southern islands, its sandy beaches caressed by crystal clear and turquoise water, its mountainous landscapes of the north, its green countryside, these rice fields and countless crops of fruits with bright colors and delicious perfumes, vegetables with exquisite flavors, with such varied tastes. And then these cities that often have charm, a special atmosphere, a captivating attraction. However, not all Thai cities are really beautiful, at least not the many I visited. They are often crossed by expressways, poorly maintained neighborhoods where piles of rubbish plunging into the waterways and improvised street-food shacks, animated by fly dances, mingle. I did not discover pretty cities or villages flowery and harmonious such as those that can be found in Europe, except for some districts of Bangkok, Chiang Mai or Ayutthaya. I just want to say that this country is not the most beautiful in the world, but the scales, despite these inconveniences, is not, for me, on the side of the France.
I have been looking for her for 3 days. I have done several hotels. I was very keen on it. She hadn’t left me since my last stays. I am very upset. I called friends to see if she was at their house. They pretended not to understand. And then a friend said to me: you just have to find another one. We don’t change like that, she has been faithful to me so far. I thought I was beautiful with her. I was proud as a farang who thinks he has regained his youth. Then, I resigned myself. I lost all hope. As I was about to pack my suitcase, I suddenly saw her again. I hadn’t lost her. She was hidden between two Thai hats. And yet, she had nothing extraordinary, this cap. But it was mine and I cared about it. I had neglected her a little. We must always pay attention to those we care about, but if we get tired of them, even if, out of habit, we no longer look at them. One day, we really lose them and we don’t get over them.

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