25 février 2020
Mon voyage se termine maintenant.
Grosse nostalgie de la longue plage de 5 kilomètres que je parcourais le matin à Ko Lanta, croisant quelques « joggueuses » et de rares baigneurs, des paysages embrumés aux petites îles rocailleuses qu’on perçoit à peine, aux petits rapaces tournoyant lentement dans le haut ciel azuré. Dernier lieu de passage et parcours de mes étapes programmées.
Bangkok, la souriante, que je retrouve, avec ravissement, cette vie perpétuelle, des travailleurs du matins aux pêcheurs en eau trouble, de la nuit chaude des quartiers de PatPong, Nana Plazza où Soi Cowboy. Curiosités surfaites des années passées ou les occidentaux se frayaient un chemin vers les interdits moraux.
En tout cas, le plaisir de retrouver cet ami, par hasard, qui m’a fait découvrir ces merveilleux restaurants de rue, que ma petite santé rechignait à affronter, et ces bars animés de jeunes groupes de rock interprétant merveilleusement bien, les vieux tubes des années 70, nostalgie des années de jeunesse que n’effacera jamais, ce tapage insensé de musique électronique de Saïgon, la prétentieuse.
Ce fut des moments de bonheur que je n’oublierai pas, grâce à Serge.
Je voulais remercier tous ceux, celles qui m’ont suivi durant ce parcours, avec des commentaires, ou non. Cela m’a permis de voyager un peu moins seul, même si ce petit périple en électron libre, est une expérience incomparable.