19 mars 2022
J’ai posé mon sac à Patong, station balnéaire de l’île de Phuket. Échoppes à touristes, activités nautiques, plage, occupent les journées brûlantes, des familles et des jeunes couples européens, russes, australiens et moyen-orientaux. Il y a aussi des multiples excursions à la journée permettant d’admirer ces nombreuses petites îles façonnées par de jolies grottes sous-marines, aux plages blanches bordées d’une eau turquoise et scintillante des massifs coralliens que l’on peut explorer en plongée avec tuba. Ko Phi phi, Koh Hae, les îles Similan, Koh Bon, les iles kho Kaï et plus d’une quinzaine, d’autres petites iles composent cet archipel.
Le soir, on flâne le long de la voie bordant la plage encore chaude de la journée. On croise des couples de messieurs occidentaux et de plus ou moins jeunes femmes thaïlandaises. On peut aller manger sur les marchés nocturnes, des poissons succulents grillés au barbecue, accompagnés de légumes et de riz parfumé. Le Bengla Road est une célèbre rue piétonnière où se côtoient les terrasses confortables de standing et les bars à gogo pour touristes esseulés. Tout le long de cette rue festive, des jeunes et jolies femmes vous abordent avec des grandes pancartes, vous proposant de consommer bières et sodas, de déguster ces innombrables plats de cette cuisine locale si riche, de profiter des mains expertes des masseuses ou de vous divertir de spectacles érotiques. En Thaïlande, on ne reste jamais longtemps très seul, si l’on se pose plusieurs jours à un endroit, et c’est mon cas, pour la première fois. Autour de la piscine de l’hôtel, les rencontres sont faciles, pour peu que l’on parle aussi un peu anglais. Je ressens juste parfois un certain malaise à voir toutes ces femmes de services, frotter, balayer, nettoyer, servir, renseigner avec le sourire quasi constant que l’on devine derrière un masque sanitaire qu’elles portent constamment dans ce climat humide, de forte chaleur, et qui sont très peu rémunérées.
J’avais beaucoup apprécié ma première excursion autour de l’ile « James Bond » dont j’avais publié les images. Ce nouveau tour que j’ai réalisé hier m’a assez déçu. Il comprenait un parcours de quelques Iles autour de Ko Phi Phi, Maya Bay, et Corail Island. Cela avait mal commencé, par de la pluie et un temps grisâtre, qui signifiait : moins de ces jolies couleurs qu’on trouve sur cet archipel. Mais, j’ai surtout mal vécu cette journée-usine à touristes. Voyage en Hors-Bord puissant et gigantesque dans lequel nous étions nombreux et entassés. La mer étant un peu agitée, nous étions ballotés dans tous les sens, ce qui ne permettait pas de se lever et d’apprécier la vue magnifique des iles et de prendre des photos. A l’accostage de première étape, nous devions voir une ile aménagée pour accueillir une espèce de rapaces locale. Mais ils n’étaient pas là. Les singes sauvages, que l’on ne rencontre pas habituellement dans les villes, que l’on devait guetter sur les flancs de colline d’une autre ile, n’y étaient pas non plus. Et pour la séance de plongée-tuba, la mer était si agitée qu’il était difficile d’approcher les massifs coralliens. Pour finir, le déjeuner typique, prévu, laissait place à un self-service comparable à une banale cantine ou se précipitaient d’innombrables vacanciers. J’ai fait quelques photos, tout de même. Un ami présent sur Phuket m’a assuré que je n’ai pas choisi la bonne agence. Malgré tout, je n’avais jamais vu autant de monde sur de si petites iles.
Les tours que j’avais réalisés au Viêtnam, il y a deux ans, étaient incomparables, dans l’authenticité et l’organisation.
Phuket, en ce moment, c’est 80% de français, dont beaucoup de « jeunes », comme on dit, en France. Les autres sont australiens, européens et moyen-orientaux. Avant mon arrivée, il y avait aussi beaucoup de russes qui sont partis et parfois encore bloqués à l’aéroport pour des difficultés de transactions bancaires et d’annulation des vols des compagnies ne desservant plus leur pays. Je commence à me lasser, car les plages et les smoothies, je connais ça aussi à Montpellier. Retour à Bangkok pour récupérer un colis perdu. Puis Chiang Mai, dans le nord. Mais aucun planning certain.
Je finis en confirmant que j’ai peu rencontré en dehors de la Thaïlande, de personnes aussi gentilles, serviables et attentionnées. Et que l’on ne me dise pas que ce n’est que pour le tourisme. Venez prendre un café dans l’une de ces terrasses de la Comédie à Montpellier, ou n’importe quelle autre grande ville en France, c’est tout juste si, parfois, on ne vous la balance pas sur la table, touriste ou pas. Mes publications se font plus rares, mais je continue. A bientôt.




































































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