31 mars 2023
Une seule piqure. Et me voilà d’aplomb. Malade comme j’étais depuis mon arrivée à Ban Muang. La jeune fille de mon amie toussait déjà beaucoup et cela n’inquiétait pas grand-monde. Sa mère l’a bien emmenée chez le Docteur, mais un simple sirop contre la toux et peut- être d’autres « medecines » comme on dit ici en Anglo-thaï, ont suffi à rassurer la famille. Bref, je l’ai chopé ce microbe. Et puis qu’elle dure encore, cette toux sèche persistante ! Gâchant mes nuits, animées, qui plus est, par le bruit incessant des climatiseurs des chambres d’hôtels. En Asie du Sud-Est, c’est la saison des fortes chaleurs. Des nuits sans sommeil, quoi. J’ai, un moment, cru aux conséquences désastreuses du brûlage saisonnier des récoltes dans cette province, provoquant, pour des milliers d’habitants, des symptômes respiratoires aigus. (Voir le lien)
https://www.iqair.com/fr/newsroom/seasonal-crop-burning-pollutes-thailands-skies).
Et puis, m’éloignant de cette ville, la toux a persisté. L’Amoxicilline m’avait pourtant un peu apaisé, mais espoir contrarié. Pour revenir à ma guérison, je décide de me pointer dans une petite clinique à Korat où je me suis réfugié pour quelques jours. Un vieux médecin m’accueille. Je lui explique, avec un anglais incertain, ce qui m’arrive. Il lève un œil interrogatif vers moi. Buriram, qu’il me lance ? Je portais en effet, le maillot de l’équipe de football de Buriram, championne de la ligue en Thaïlande. Je n’ai pas compris s’il était content ou non, sachant que Korat a aussi son équipe nationale. Sur son vieux bureau de médecin, un bazar de médecin. Un tensiomètre poussiéreux, un stéthoscope défraichi, un thermomètre électronique et un oxymètre qu’on dirait acheté chez Lazada. (Le « Amazon » asiatique). Il me prend la température, puis m’examine la bouche avec une petite lampe. Pas de stéthoscope, ni de prise de tension. Il me demande si j’accepte de recevoir une injection. De quoi ? Je ne sais pas. J’en ai vu d’autres. Au point où j’en suis, j’acquiesce. Et voilà ! Une intra-musculaire dans l’épaule et vaille que vaille, on verra bien. Trois heures plus tard, ma toux s’est arrêtée.
Je me suis, une nouvelle fois, engagé sur un circuit avec de belles rencontres dans l’Isaan, région du Nord-Est, aux frontières du Laos et du Cambodge. J’affectionne particulièrement cette partie de la Thaïlande et ses habitants. Si vous voulez vraiment découvrir ce pays hors des grands sites touristiques, c’est là qu’il faut venir. Bien sûr, les étrangers qui arrivent pour des vacances, ne viennent pas dans ces coins perdus et privilégient ce qui fait la réputation de ce pays, c’est-à-dire, les belles Iles du Sud, Phuket et ses dizaines d’iles environnantes, Ko Phi Phi, Ko Lanta, James Bond Island pour les plus connues. Et Puis du côté oriental, baignant le golfe de Thaïlande, Ko Samui, accompagnée des iles Ko Tao et Kho Phangang. Bangkok, bien sûr, la capitale envoutante, Chiang Mai et ses nombreux temples, dans le Nord du Pays.
Pour ceux, dont les préjugés sur ce pays, sont tenaces, je ne crois pas avoir rencontré une seule personne sans avoir été intégré facilement dans la famille. Oui, le lien que je ne créé pas aisément avec les autres en France, se fait ici naturellement. Voici les villes dans lesquelles j’ai séjourné.
Korat maintenant rebaptisée Nakhon Ratchasima, située à 150 km, à l’Est de Bangkok, est la plus grande ville de l’Isaan.
Surin, petite ville relativement pauvre et réputée pour ses festivals consacrés aux éléphants.
Buriram, ville très connue pour son stade et son circuit auto-moto dans le grand complexe sportif « Arena ».
Ban Muang, petite bourgade également très pauvre, mais vivante d’une jeunesse présente et dynamique. Située dans la Province de Sakhon Nakhon, autrefois rattachée au Laos, on y danse et on fait la fête arrosée de bière thai tous les samedis, accompagnée par des groupes musicaux locaux. Cela ressemble plus à nos « bals de pompiers » familiaux d’autrefois, qu’à ces « rave party » que l’on trouve en Europe. C’est très « bon enfant ».
Toutes ces villes sont animées, toute l’année, par des dizaines de festivals propres à la région, des évènements et des fêtes nationales incontournables. Songkran, nouvel an bouddhiste, Makha Bucha et Visakha Puja, Asana Bucha day et Khao Pansa, et bien sûr Loy Krathong, avec ses chandelles projetées vers le ciel comme de nouvelles étoiles, espérances de bonnes nouvelles. Je retourne vers le sud pour une quinzaine de jours et je n’y serai pas seul.



























A single sting. And here I am. Sick as I was since my arrival in Ban Muang. My friend’s young daughter was already coughing a lot and it didn’t worry many people. Her mother took her to the Doctor, but a simple cough syrup and perhaps other « medicines » as we say here in Anglo-Thai, were enough to reassure the family. In short, I caught this microbe. And then let it last again, this persistent dry cough! Ruining my nights, animated, moreover, by the incessant noise of air conditioners in hotel rooms. In Southeast Asia, it is the hot season. Sleepless nights, what. For a moment, I believed in the disastrous consequences of seasonal crop burning in this province, causing acute respiratory symptoms for thousands of people. (See link)
https://www.iqair.com/fr/newsroom/seasonal-crop-burning-pollutes-thailands-skies).
And then, walking away from this city, the cough persisted. Amoxicillin had calmed me a little, but hope thwarted. To return to my recovery, I decided to show up at a small clinic in Korat where I took refuge for a few days. An old doctor greets me. I explain to him with uncertain English what is happening to me. He raises a questioning eye towards me. Buriram, what is he throwing at me? I was wearing the jersey of the Buriram football team, league champions in Thailand. I didn’t understand if he was happy or not, knowing that Korat also has his national team. On his old doctor’s desk, a doctor’s bazaar. A dusty blood pressure monitor, a faded stethoscope, an electronic thermometer and an oximeter that looks like it was bought at Lazada. (The Asian « Amazon »). He takes my temperature, then examines my mouth with a small lamp. No stethoscope, no blood pressure reading. He asks me if I agree to receive an injection. What? I don’t know. I have seen others. At this point, I agree. There you go! An intra-muscular in the shoulder and worth it, we’ll see. Three hours later, my cough stopped.
Ihave, once again, engaged on a circuit with beautiful encounters in Isaan, North-East region, on the borders of Laos and Cambodia. I am particularly fond of this part of Thailand and its people. If you really want to discover this country outside the big tourist sites, this is the place to come. Of course, foreigners who arrive for holidays, do not come to these lost corners and favor what makes the reputation of this country, that is to say, the famous South Islands, Phuket and its dozens of surrounding islands, Ko Phi Phi, Ko Lanta, James Bond Island for the best known. And then on the eastern side, bathing the Gulf of Thailand, Ko Samui, accompanied by the islands Ko Tao and Kho Phangang. Bangkok, of course, the captivating capital, Chiang Mai and its many temples, in the north of the country.
For those, whose prejudices about this country are tenacious, I do not think I have met a single person without being easily integrated into the family. Yes, the link that I do not easily create with others in France, is done here naturally. Here are the cities I’ve stayed in.
Korat now renamed Nakhon Ratchasima, located 150 km east of Bangkok, is the largest city in Isaan.
Surin, a relatively poor small town known for its elephant festivals.
Buriram, city well known for its stadium and its motorbike circuit in the large sports complex « Arena ».
Ban Muang, a small town also very poor, but alive with a present and dynamic youth. Located in the province of Sakhon Nakhon, formerly part of Laos, you dance and party with local beer every Saturday, accompanied by local musical groups. It’s more like our family « firemen’s balls » of yesteryear, than those rave parties found in Europe. It’s very « good-natured ».
All these cities are lively, all year round, by dozens of festivals specific to the region, events and unmissable national holidays. Songkran, Buddhist New Year, Makha Bucha and Visakha Puja, Asana Bucha day and Khao Pansa, and of course Loy Krathong, with his candles projected to the sky like new stars, hoping for good news. I am going back south for a fortnight and I will not be alone.
salut maxou content de savoir que ca va mieux une piqure et ca repart bisous paul et marie
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