26 mars 2022
Je suis à Chiang Mai, assis dans le grand hall d’entrée de l’hôtel où j’entends une musique de fond que je reconnais aussitôt. Cavaleria Rusticana, opéra de Pietro Mascagni, que vous avez pu entendre dans le film le Parrain 3, de Francis Ford Coppola, pour ceux qui l’ont vu. J’attends le mini van qui doit m’emmener dans un « Thaï Elephant Care Center. » Un centre de soins pour les éléphants. Ces animaux ont été utilisés depuis 3000 ans dans cette région pour des lourds travaux, du transport de bois, et la population des éléphants en Thaïlande a été largement réduite au point que dès 1889, les autorités ont interdit leur exploitation à ces fins. Mais, le tourisme grandissant, ils ont, alors, été exploités pour des safaris et autres promenades de voyageurs étrangers. Depuis une trentaine d’année, le gouvernement a pris conscience des maltraitances endurées par les éléphants et favorisé le développement de ces « Thaï Elephant Care Center. » On trouve toujours, néanmoins, des safaris dans les catalogues d’activités touristiques. La crise sanitaire est arrivée et le nombre de touristes a chuté lourdement, dégrevant les moyens nécessaires à l’entretien de ces animaux. Beaucoup de ces centres ont été fermés, faute de moyens, et il y a eu pendant ces deux dernières années, des grandes difficultés à la préservation de ces animaux domestiques. Car il faut bien distinguer les éléphants domestiqués par l’homme depuis deux millénaires et les éléphants dits « sauvages » beaucoup moins nombreux qui vivent dans les parcs naturels protégés. Donc aller dans un centre de soins pour les éléphants, c’est joindre l’utile à l’agréable, et ces animaux sont surtout très attachants.
La veille, visite autour de Chang Rai, ville située encore plus au nord, des célèbres Temple Blanc, Temple bleu et Temple noir faisant office également de musée, construit en 1929 et agrémenté de célèbres œuvres réalisées par l’artiste Thaï controversé Thawan Duchanee.
Promenade en bateau sur le fleuve Mékong permettant de longer les rives du Laos et apercevoir les zones montagneuses de La Birmanie. Jonction des frontières de ces trois pays.
Je mets en garde les personnes sensibles à la vue de certaines images de ce chapitre. Que ce soit celle d’un des éléphants vraiment très en forme, c’est-à-dire heureux, ou celle de l’indication des toilettes réalisés par l’artiste cité ci-dessus. Bien à vous mes amis qui persistent à me suivre.




































































































































