10 mars 2022
Mon séjour se poursuit donc à Phuket que je découvre. Grande île très prisée par de nombreux touristes, notamment français. Plage, sorties en mer vers les iles rocheuses et souterraines, soirées nocturnes bien arrosées. Les rencontres sont faciles et agréables. Je n’ai jamais vu, sans exagérer, autant de taxis, tuk-tuk et loueurs de scooters vous solliciter tous les deux mètres, Je me trouve sur Pa Tong, le petit sourire d’azur thaïlandais de Phuket. Il ne faut pas être naïf. La vie est très compliquée pour les travailleurs du tourisme, et ils font beaucoup d’efforts pour rendre la vie facile aux étrangers, venus passer, le temps des vacances moroses de février, quelques jours par ici. Pour les couples, jeunes ou vieux, c’est quand même un petit paradis pour pas cher. Et puis, il y a les vieux célibataires venus se racheter un peu de vie de couple provisoire auprès de thaïlandaises plus si jeunes, à vrai dire. Et bien que ces jeunes femmes ne se laissent pas raconter d’histoires d’une vie meilleure, pour quelques instants de romantisme, elles y trouvent aussi leur propre intérêt.
Les couples mixtes, les locaux, il y en a, beaucoup, amoureux, trouvant un équilibre de vie, malgré une différence culturelle importante. Ces « expats » préfèrent anticiper une vie au soleil auprès d’une épouse aimante et disponible. Et s’ils sont seuls, leur mobilité vacillante, leur permet de se faire assister vingt-quatre heures sur vingt-quatre par des personnes qui ne demandent que cela en Thaïlande, à l’alternative d’une retraite de dépendance-mouroir d’un EHPAD en France.
Je précise que je ne fais que rapporter les propos entendus. Quant à moi, des rencontres prévues, programmées, mais aussi hasardeuses, qui font le pas d’un parcours solitaire.
Je ne vous ai pas tout dit, mais merci de me suivre.
Je dédie ce petit chapitre à Mimi, ma petite nièce.

































