16 février 2020
Toujours aussi fatigué par ces courtes nuits, j’ai pris la décision de déambuler dans la ville, au gré du hasard et dépens de ma condition physique. J’ai été instinctivement attiré par les parcs, rafraîchissants et à l’abri de cette circulation la plus impressionnante des grandes villes que j’ai traversées. Ceux que j’ai vus étaient, en apparence, entretenus, mais il n’était pas rare que j’y croisasse des petits amoncellements de détritus d’où surgissaient quelques rongeurs bien nourris.
Puis, je me suis retrouvé devant le musée de Hô Chi Minh City, nom donné à la ville de Saïgon, en 1975, après la victoire sur les américains et en hommage au fondateur de la république démocratique du Viêt Nam.
Ce musée est l’ancien palais présidentiel des dirigeants du Sud- Viêt Nam, détruit à la fin de la guerre et transformé en musée. Je vous poste quelques photos, dont certaines curiosités telles que des billets de la monnaie coloniale française du début du siècle dernier. Au moment où cette région s’appelait l’Indochine.
Pour ne rien vous cacher, je suis un peu déçu par cette ville. Le soir, l’ambiance des mégas cafés, des musiques assourdissantes et des flots de touristes, se promenant sous des panneaux publicitaires géants et lumineux, me paraît, finalement, assez superficielle et réservée prioritairement aux bandes d’ados excités et très décomplexés.
Pour une ville reconquise au nom d’un idéal socialiste, ça fait un peu bizarre. Demain, dernier jour à Saïgon, peut-être avec Anne, que j’espère retrouver le soir.