8 février 2020
Non, il ne s’agit pas d’adresses IP émises aléatoirement par les techniciens pour le bon fonctionnement du réseau. Ce dont on pourrait douter en observant les liaisons électriques aériennes câblées de manière très particulière en Thaïlande. Le réseau fonctionné d’ailleurs, à peu près correctement ici. Sauf quand vous vous faites avoir par un revendeur de « Seven/Eleven », petits magasins où l’on trouve de tout, de 7.h du matin à 23 h. Je me suis rendu compte que, n’arrivant pas communiquer avec mon téléphone muni de la carte SIM locale depuis le début de mon séjour, le vendeur qui m’avait facturé un forfait réseau complet pour quinze jours, n’avait pas vraiment réalisé la procédure. C’est ce que m’a expliqué le gérant de mon hôtel : » Toujours demander un reçu de forfait », qu’il me dit, dans un anglais aussi bon que le miens. Bref, la Ping, cette rivière qui traverse Chiang Mai, je l’ai vue !!!! Car ce fut presque un exploit pour la trouver. Je vous épargnerai les détails de mes petits désagréments.
Mais si à Bangkok, un minimum d’anglais est indispensable pour trouver son chemin, à Chiang Mai, l’anglais ne suffit pas toujours !! Peu de gens ont réussi à me faire comprendre où se trouve cette rivière. On m’a même dit qu’un taxi était nécessaire. Le seul que j’ai trouvé sur mon chemin, ne voulait pas y aller ! Et, miracle, après une bonne marche et la découverte, par hasard, d’un marché aux fleurs de Chiang Mai, j’ai été harponné par une jeune fille, m’invitant à déjeuner dans son restaurant. Un peu découragé et fatigué sous le soleil de midi ( 33°), je me laisse attraper, même si manger n’était pas mon envie du moment. Je me retrouve alors dans un endroit surprenant au bord de cette « Ping » que je crus ne jamais trouver. C’est cela aussi, Chiang Mai.